mardi 26 mai 2009

BIYA UN OBSTACLE A LA DEMOCRATIE


BIYA Ier

Il ne faut pas sefaire d'illusions ou se complaire du fait qu'on parle aujourd'hui de démocratie au Cameroun , pour se mettre à encenser Paul Biya.
Oui il y a en effet un courrant de chantres et griots qui scandent à longueur de journée " Biya le Père de la démocratie". Ceci doit seulement nous rappeler une autre époque et d'autres cantiques: " Ahmadou ahidjo grand timonier", "Ahidjo le père de la nation"...; Ceux la même qui chantent ces refrains ne croient pas un traitre mots de tout ce qu'ils prononcent.
On a vu - dans un pays voisin, chez Mobutu le "Roi Léopard du Zaïre" pour ne pas le citer - ceux qui lui façonnaient des images et campagnes, cultes de la personnalité divinisant, venir denoncer celui qu'ils ont hier glorifié.

Biya ne paut pas être démocrate premièrement parce qu'il ne sait pas ce que c'est que la démocratie. Il l'a lue comme beaucoup, il en a entendue parler comme quelques uns, il a souvent séjourné dans les pays où elle se vit comme certains; mais il ne la connait pas, simplement parce qu'il ne l'a jamais vécue, expérimentée dans sa chair et dans sa vision de la vie politique.

Ce qu'il en a retenu est qu'il pourrait quitter le pouvoir, si elle est en vigueur. Dès lors il la hait, elle lui inspire la terreur. Poutant il a toute les raisons pour l'aimer, car elle est la seule qui pourrait lui assurer une tranquilité de l'espritet du corp, si il quittait le pouvoir, ou un véritable accès au panthéon de l'histoire du pays si il venait à mourir au pouvoir .

L'histoire de son prédécesseur est assez éloquente pour qu'il en retienne quelque chose. Un chef d'Etat dont la dépouille erre dans un autre pays alors que ses enfants sont déjà dans leur pays et exercent même des mandats municipaux.

Voici les choses que la démocratie permet d'éviter. Et si Biya comme Ahidjo connaissait réellement la démocratie ils ne s'y seraient jamais opposés.

La deuxième raison profonde pour laquelle Biya est un obstacle à la démocratie, est celle de l'ignorance de l'essence du pouvoir politique dans le sens non pas machiavélique du terme, mais plutôt kantien, éthique.
La politique n'est pas une activité commerciale dans laquelle la fins justifie les moyens.Non le leader politique n'est pas un chef d'entreprise. Car comme le disent les experts en management économiuque, pour un PDG de société il faut "bien faire les choses" même si elles vont à l'encontre du grands nombre pourvu qu'elles sauvegardent les intérêts de l'entreprise. Or pour un homme politique il faut faire "les bonnes choses". Cette notion intègre ici les actes et les faits qui concourent au bien être du plus grand nombre et à la préservation de l'harmonie.
une telle approche de la politique n'a jamais été le souci de Biya. Si de pareilles pensées avaient séjourné un temps soit peu dans son esprit il n'aurait pas écrit : Pour le Libéralisme Communautaire. Il aurait fait ce qui y est développé, et la postérité allait lui rendre hommage en écrivant ce merveilleux ouvrage. Cette compilation - dont la grande majorité des 'nègre' ont été chassé de la table du Président parce qu'il osaient souvent lui dire qu'il s'écarte de ce que les Camerounais attendent - est le miroir qui permet de voir combien Monsieur Biya n'a pas pu être un bon président malgré tous les atous qu'il avait entre les mains.

Maintenant il faut reconnaître que ceux qui gravitent autour du pouvoir et entretiennent une sorte de gangraine juteuse, pour eux, font et feront tout ce qui est de leur ressort pour que survivre les systèmes ahidjo-biya.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire