dimanche 1 mars 2009

EDUCATION: le monde avance le Cameroun recule


Comme nous avons ouvert le débat sur l'éducation et particulièrement sur les infrastructures, il est important de faire cette remarque. c'est la télévision nationale qui dans un réportage sur le lycée de Meiganga a étalé aux yeux du monde entier, ce qui n'était qu'un secret de polichinelle. Au Cameroun il y dans les villes des établissement scolaires sans tables ni bancs. Les élèves sont obligés de se bousculer trois ou cinq sur le banc.

Dans de telle conditions comment retenir quelques choses des enseignements dispensés. Comment imaginer un monde meilleur que la jungle dans laquelle on a été formé.

On comprend très vite pourquoi la question de l'amélioration du cadre de vie et de travail peine à rentrer dans les moeurs des Camerounais. Lorsqu'on est éduqué et instruits dans la plus grande promiscuité on considère les normes règlementaire de travail comme un luxe.

Ainsi vous entendrez des camerounais dire: un élève pr banc ça c'est pour "les blancs". Mais entre temps il facture un cartable en bois qautre à cinq fois plus cher que le meuble de classe une place pour élève.

Au nom de la solidarité tribale on vous montre des honorables députés qui viennent donner des bancs chaque année sous couvert de micros-projets aux écoles ou lycées de leur circonscription.

Ainsi d'année en année le système s'enfonce dans l'abîme.